La Birmanie (ou le Myanmar, selon son appelation officielle) ne connaît ni liberté de la presse, ni liberté d'expression (voir les appels réguliers lancés par Reporters sans frontières). Dans ce pays, dirigé d'une main de fer par une junte invisible, quelques journalistes tentent de faire leur métier dans des conditions extrêmement difficiles.
Notre journaliste, Marie Normand, s'est rendue à Rangoun (ou Rangoon ou Yangoon) et Mandalay, les deux plus grandes villes du pays et elle a rencontré des journalistes. Ils lui ont expliqué pourquoi il n'existe pas quotidien dans ce pays où la censure met 3 ou 4 jours à valider les articles qu'ils peuvent publier. Ils lui ont raconté comme des mots ou des expression en anglais sont glissés dans les articles pour parler de sujets qu'ils savent sensibles.
Ces journalistes birmans parlent de manière ouverte de leur travail mais, pour des raisons de sécurité, ils s'expriment sous couvert d'anonymat.
Je vous invite à écouter le reportage et à adresser ensuite vos question à Marie Normand dans les commentaires de ce billet. Elle y répondra dans la prochaine édition de l'Atelier des médias.
Ecoutez le reportage (10 min. et 40 sec.)
[Photo: shnnn via Flickr]
Plus d'info:
- U Win Tin, journaliste et opposant birman qui a passé 18 ans en prison (vidéo sur France 24)
- Dix-huit journalistes emprisonnés en Birmanie sur le blog de Theirry Steiner sur Medipart
mardi 13 octobre 2009
Vos questions sur le reportage "Comment être journaliste en Birmanie ?" - Atelier des medias
via atelier.ning.com
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